LNTP - Nous, travailleurs du Laboratoire national des Travaux Publics, directeurs, chefs de service, techniciens et ouvriers,

déclarons notre plein soutien et notre solidarité avec notre administration, dirigée par Mme la directrice générale Irabiha Mint Abdel-Wedoud, et la soutenons au moment où elle fait face à une campagne de déstabilisation organisée par quelques individus dont le nombre n’excède pas la dizaine, et en dehors des règles et de l'éthique de la profession.

De même, ces individus brisent le consensus de quatre-vingt travailleurs du Laboratoire, essayant en vain et pour des fins personnelles, de perturber l'harmonie, la coopération et la complémentarité qui animent notre relation en tant que famille professionnelle.

Nous affirmons que nous rejetons catégoriquement cette campagne injuste et malveillante qui vise à saper la réputation de notre respectable institution, de même que nous identifions clairement les protagonistes de cette campagne et le soutien dont ils bénéficient, soit les personnes dont les noms ont été mentionnés dans la lettre publiée le 14 / 5/2021, et nous assumons pleinement la responsabilité légale et morale de les démasquer, et de les dénoncer à l’opinion publique, dans leurs tentatives de mettre en cause notre respectée et respectable directrice générale et aux mensonges qu'ils promeuvent à propos de l'institution qui les a abrités et soutenus dans diverses circonstances de la vie professionnelle.

Leur thèse est fragile, il s’agit d’une fabrication et d’une ignorance délibérée de la vérité, qui nie en bloc et en détail la situation financière de l'institution.

Celle-ci, en effet souffrait auparavant et durant des années de l'échec, de l'improvisation et de la faiblesse, ce qui a entraîné léthargie et stagnation, qui ont affecté négativement l'institution et sa situation financière.

Tout cela été corrigée à juste titre par le Ministère des finances en adoptant l'éminent expert, Abdullah O. Douwa et l'expert reconnu Brahim O. Ravee, haut fonctionnaire retraité des Finances.

Ces deux experts ont proposé de créer un nouveau mode de gestion par des cadres qualifiés dans le domaine financier.

Dans ce contexte, la nouvelle directrice générale et son conseil d'administration ont annoncé un concours pour recruter deux cadres financiers, à l’issue duquel deux personnes ont été recrutées : Mohamed El-Mamy, titulaire d'un doctorat en gestion financière de l'Université de Tunis, et Abdullah Dia, qui est titulaire d'un diplôme de troisième cycle en gestion financière et qui a plus de vingt ans d'expérience avec des organisations et organismes internationaux, notamment World Vision International, British Oxfam, le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Australian Oil Company, Westside et Petronas de Malaisie, et ils se sont vu confier la gestion financière après l'approbation du Ministre des Finances et ont remplacé les anciens employés.

Toujours dans ce cadre, il est bon de rappeler que la directrice, à sa nomination, a trouvé une situation assez chaotique dans l'administration financière de l’établissement, par exemple que le laboratoire n'annonçait pas les impôts de manière transparente, ce qui a conduit l'administration fiscale à exiger un montant de plus de 200.000.000 de MRO pour les années de 2016 à 2019.

Ce montant a été soldé, payé par l'administration actuelle, selon un accord pris avec l'administration fiscale.

Les anciens superviseurs de l'administration financière avaient également la fâcheuse habitude d'avoir une double comptabilité, ce dont la Directrice Générale, dès qu’elle s’en est aperçue, a immédiatement informé le Ministère des Finances et lui a demandé d'envoyer un expert pour supervision un bilan d’ouverture, ce qui fut fait.

Quant aux indemnités de retard évoquées par les travailleurs licenciés et liées aux indemnités d'atelier, elles n'ont rien à voir avec les salaires ou primes accordés par le laboratoire pour son travail propre, elles sont dues à la précédente direction des Infrastructures qui a procédé au gel des factures, comme elle l’avait fait dans tout ce qui touche au Laboratoire, par exemple, en suspendant les cotisations du Laboratoire sur la surveillance de la route de Sélibabi de même que n'ont pas été signés deux contrats, liés à la route Nouakchott-Boutilimit et à la Voirie urbaine 2021. Quant au domaine de la formation, parmi ce qui a été réalisé sous l’actuelle Direction générale :

- Former les managers à la fois en anglais et en français afin qu'ils puissent effectuer leur travail de la meilleure façon et dans les meilleures conditions.

- Envoi de délégations pour se former à l'étranger en France dans le laboratoire FONDASOL et au Maroc à Kénitra et Rabat.

Parmi ceux qui ont bénéficié de cette formation figure un mutin appelé Ebatt Medou,

- Formation sur la surveillance par imagerie,

- Création d'une base permanente pour le laboratoire pour la première fois, concernant les dimensions et les méthodes du catalogue des routes de dimensionnement des chaussées,

- Contrôle de la qualité des routes et des bâtiments,

- Topographie.

- Formation dans le domaine de l’application SAGE,

- Formation d'un groupe d'étudiants, dont le nombre annuel atteint une centaine d'étudiants et une cinquantaine de chercheurs, et l'Université de Nouakchott a félicité le laboratoire pour cette formation, sous la direction et la supervision de l'ingénieur et de la composante experte, Cheikh Ould Sid Ahmed.

- Formation sur la façon de préparer des rapports techniques au quotidien, ce qui a permis la préparation de plus d'un millier de rapports techniques par an, orientés dans les domaines d’intérêt du Ministère de l'Équipement.

En ce qui concerne l'équipement et les mécanismes, la Directrice générale a constaté, lors de sa nomination, que de nombreux mécanismes du laboratoire étaient en panne, elle a donc immédiatement réparé et entretenu ces mécanismes et les utilise désormais de meilleure façon.

Elle travaille également à l'achat de nouveaux mécanismes après l'augmentation du budget du laboratoire et son passage de deux millions à dix millions de MRU, en récompense de l'Etat pour le Laboratoire, après avoir amélioré sa performation grâce au leadership de la directrice Irabiha Mint Abdel Wedoud.

Nous affirmons ici que notre organisation est dans sa meilleure condition depuis que la Directrice Générale est entrée en fonction, et que cela lui donne largement le droit légal et moral pour intervenir en vue de préserver l'intégrité du travail et assumer ses responsabilités, ce qui a été examiné et validé par la mission d'inspection.

En conséquence, ce qui a été déclaré dans la lettre ouverte des travailleurs licenciés est une incarnation de la volonté de ces travailleurs et de ceux qui les soutiennent, et de leur désir de faire tomber la direction générale qui a développé l’institution, c'est d’ailleurs ce qu’a confirmé, dans sa déclaration notre collègue l'ingénieur et directeur Mohamed Lamine Bouhebeini devant nous et devant l'inspecteur du travail, sur le fait que le chef du groupe dénommé Mohamed Salek Beouba a déclaré devant lui le 5/5/2021 vers 18h30 que lui et ses collègues et ceux qui les soutiennent lanceront une campagne vigoureuse visant à faire démettre la Directrice Générale Irabiha Mint Abdel Wedoud, et qu'il l'invite à les rejoindre, mais il s'est abstenu car ‘’il voit autre chose que ce qu'ils voient’’, ayant une appréciation des faits sensiblement différente.

Sur la base de ce qui précède, nous, travailleurs du Laboratoire national, qui signons cette lettre, voyons que la directrice générale, bien qu'elle soit une femme et une mère de famille avec des enfants, travaille jour et nuit et le week-end pour servir l'institution et les travailleurs, partageant leurs problèmes et préoccupations autant qu’il est possible, et les portes de son bureau sont ouvertes au service du laboratoire et des intérêts propres des travailleurs.

C'est pourquoi nous avons signé cette lettre pour servir notre institution et mettre au jour la vérité.

Les travailleurs du LNTP