Cridem Culture - C’est une visite qui n’aura jamais lieu finalement. En cette après après-midi du lundi 2 juillet 2018, le décor est inhabituel à la Cité Plage ANAT.

Le secteur est quadrillé par un important dispositif sécuritaire, à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron à Art Gallé. Les invités sont triés sur le volet, et sont minutieusement fouillés par la sécurité. Dans le sillage de sa visite officielle en Mauritanie, l’ambassade de France en Mauritanie avait inscrit Art Gallé dans l’agenda du président français. Un faux bond que l’artiste n’a pas voulu dramatiser.

"Ça arrive toujours. Avec les visites officielles, il faut s’attendre qu’il y’ait des imprévus de dernière minute. Tout ce que je sais, c’est que j’ai marqué un point. Les gens vont vouloir connaître le pourquoi de cette visite de Macron à Art Gallé. Qu’est-ce qu’il y’a de si spécial dans cette galerie ?", a réagi Amy Sow après avoir été informé par l’ambassade de France à Nouakchott de l’annulation de la visite du président français à la Galerie Art Gallé.

Finalement, Amy Sow, accompagnée de sa famille, sera reçue tard dans la soirée à l’ambassade de France à la résidence de l’ambassadeur où Macron venait de remettre à Abderrahmane Cissako le Chevalier de la Légion d’Honneur de la République française.

"D’abord, il m’a serré la main longuement, avant de s’excuser. Je lui ai dit qu’on l’attendait à ArtGallé, (…) qui est une galerie d’art faite avec des matériaux de récupération", raconte brièvement Amy Sow. Puis, Amy Sow de présenter sa famille au président Macron ainsi que les artistes qui devaient également l’accueillir à Art Gallé : le grand maître Mokhis, Mansour Kébé et Khadijétou Mint Ismaël.

La discussion avec le président français s’est prolongée avec des prises de photos pour immortaliser ces instants de rencontre inédite qui a vite fait oublier ce qui venait de se passer quelques heures plutôt.

©Cridem Culture / 06 juillet 2018

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