Le groupe des médecins généralistes non recrutés informe toutes les instances officielles concernées, qu'il a été décidé, après le vote de son règlement, de boycotter le concours de recrutement que le ministère de la Santé entend organiser le 4 septembre 2021.

Cette décision fait suite aux atermoiements, à l'intransigeance et au mépris du ministère de la Santé des revendications des médecins généralistes non enrôlés, en dépit des conditions vécues par le pays au cours de ces derniers temps, sur fond de propagation de l’une des vagues les plus meurtrières de la pandémie du Covid-19.

Face à l’augmentation des cas de contaminations au coronavirus, notamment des cas critiques qui requièrent une attention médicale, tous les hôpitaux et les unités Covid ont dépassé leurs capacités, faisant découvrir au publie le mal qui les gangrenait.

Rongé par la corruption et mis à genoux par la négligence et la mauvaise gestion, le secteur de la santé publique était incapable de faire face au grand nombre de patients.

En effet, tous les hôpitaux du pays sont désormais saturés.

Et malgré les nombreuses mises en garde que nous avons adressées au ministère de tutelle, le Département marginalisé n’a connu aucune tentative visant à le sauver et à l'améliorer avant que la catastrophe sanitaire n’advienne.

La présence de 140 médecins généralistes en situation de chômage dans ces circonstances, en raison de la non organisation du ministère de recrutement depuis plus de deux ans est un crime commis contre le citoyen.

L'insistance du ministère de la Santé à recruter le même effectif après cinq mois de notre boycott du recrutement non accompagné de négociations ou le retour du groupe des médecins généralistes nos recrutés constituent une minimisation du rôle du médecin.

Nous appelons toutes les parties responsables du recrutement à former une cellule de crise indépendante dans ses décisions dont l’une des missions est d’examiner la situation sanitaire et de trouver des solutions urgentes visant à surmonter l’actuelle crise de recrutement et ensuite définir les stratégies nécessaires pour sauver la santé publique.

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