Déficit de gynécologues ou encore de pharmaciens, médicaments mal utilisés, faiblesses du dispositif des interventions sur les routes en cas d’accidents de la route, un taux de mortalité maternelle élevée, absence d’une structure qui s’occupe de pharmacovigilance : comment travailler ensemble pour améliorer le fonctionnement du système de la santé en Mauritanie ?

Pour en débattre, une kyrielle de spécialistes était invitée autour de cette problématique, à l’occasion de la troisième édition du Forum National Annuel (FNA) pour la promotion de la santé, organisé par l’ONG Sauvons une vie, ce samedi 11 décembre.

La Covid-19 était également au cœur des discussions de cette journée, y compris les intérêts de la prise en charge précoce des enfants handicapés.

Le ton de la journée a été donné par Bineta Diallo, présidente de l’ONG Sauvons une vie, dans son discours de bienvenue, en invitant à lutter contre les principales causes de la mauvaise santé, notamment par la prévention.

Les intervenants étaient :

- Dr Cheikh Moustapha Erebih, chirurgien orthopédiste

- Dr Cheikh Tidiane Thiongane, pharmacien et professeur à l’Institut supérieur de la santé

- Dr Hala Mohamed Moussa, neuro-pédiatre

- Dr Kmal Ahmed Sidi, traumatologue chirurgien orthopédique

- Dr Sid'Ahmed Sofiane, infectiologue et professeur à la Faculté de Médecine de Nouakchott

- Pr Abdy Ahmed Bonahy, gynécologue, Chef département Mère Enfant à la Faculté de Médecine de Nouakchott et Chef pôle gynécologie obstétrique au Centre Hospitalier Mère et Enfant (CHME)

Par Babacar BAYE NDIAYE, journaliste à Cridem

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