Le360 Afrique - La Mauritanie est confrontée au problème crucial d’une forte mortalité maternelle et infantile, avec 424 décès pour 100.000 naissances, selon une enquête démographique (EDSM) 2019/2021. Ce qui justifie la politique nationale de santé avec l’ambition de faire baisser cet indicateur à l’horizon 2030.

Face à la forte mortalité maternelle et infantile, le gouvernement mauritanien a mis en place le projet «Temeyouz». Celui-ci est le fruit d’un partenariat entre les gouvernements mauritanien et français, l’Association française pour le développement (AFD) et Expertise France.

Ahmed Armeya, directeur de l’Ecole nationale supérieure des sciences de la santé (ENSSS), met en exergue l’importance du rôle de la sage-femme dans la chaîne de préservation de la vie et de la santé du couple mère-enfant.



Sara Pizzo Caro, coordinatrice du projet «Temeyouz», explique que celui-ci vise «à améliorer la santé maternelle, néonatale, infantile, la santé sexuelle et reproductive, en agissant sur le système de santé et les infrastructures sanitaires» à travers leur renforcement auprès des communautés de base. Une approche qui contribue au recul de la violence contre les femmes et à la promotion genre.

Pour sa part, Robert Moulié, ambassadeur de France en Mauritanie, salue un travail prenant racine au plus profond des besoins de santé de proximité de la Mauritanie.

Enfin, Mohamed Lemine Mohamed El Hadj, secrétaire général du ministère de la Santé, traduit le terme «Temeyouz» qui correspond de manière littérale au concept «Excellence». Il précise les régions couvertes par le projet et salue le rôle capital des sages-femmes dans les soins de santé de proximité en faveur du couple mère-enfant.

Par De notre correspondant à Nouakchott Amadou Seck