LE RÉNOVATEUR QUOTIDIEN - La Mauritanie continue de démontrer, à travers ses fils et cadres, sa capacité à contribuer efficacement à la gouvernance régionale et mondiale.

Ghassim Wane, spécialiste chevronné des opérations de paix, illustre parfaitement cette dynamique. Il a occupé des fonctions de haut niveau au siège des Nations Unies à New York, dans les domaines de la médiation, de la paix et de la sécurité. 

Après avoir contribué à la création de l'Union Africaine en lieu et place de l'Organisation de l'Unité Africaine, et façonné l'architecture de paix du continent africain, M. Wane a été appelé à exercer de grandes responsabilités au sein des Nations Unies.

Dans le même élan, la récente nomination de Sidi Ould Tah à la Banque Africaine de Développement (BAD) vient consolider la présence mauritanienne au sein des grandes institutions internationales. Ancien directeur général de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), M. Ould Tah est reconnu pour sa vision stratégique et son engagement en faveur du développement du continent.

Au sein du système des Nations Unies, plusieurs profils mauritaniens se distinguent également par leur expertise et leur engagement. Mamadou Kane, récemment nommé Coordonnateur résident des Nations Unies en Micronésie, apporte plus de deux décennies d'expérience dans la gouvernance environnementale, la diplomatie multilatérale et le développement durable.

Quant aux hauts fonctionnaires onusiens, dont Mohamed Lemine Ould Moujtaba, Oumar Kane et d'autres encore, ils continuent de représenter dignement la Mauritanie dans la gouvernance de ce monde devenu si complexe et multipolaire.

Plusieurs hauts cadres et experts mauritaniens évoluent aujourd’hui au sein d’institutions majeures telles que l’ONU, l’Union Africaine, la Banque Islamique de Développement, le FMI ou la Banque mondiale.

Ces parcours remarquables témoignent de la qualité des ressources humaines nationales et de leur capacité à s'imposer dans des environnements complexes, à haut niveau de responsabilité. À l’image du Sénégal ou de l’Algérie, la Mauritanie gagnerait à mieux structurer, encadrer et mobiliser ces compétences variées au service de son développement durable.

Dans un contexte décisif où la bonne gouvernance est indissociable d’une expertise de haut niveau, ces profils peuvent jouer un rôle stratégique pour propulser le pays au rang qu’il mérite sur l’échiquier régional et international.

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