13-10-2025 16:34 - Approvisionnement hydrocarbures : renouvellement de contrat pour la société Addax Energy

La Dépêche -
Une fois de plus le tumulte accompagne le renouvellement de l’accord d’approvisionnement en hydrocarbures, pour une durée de 12 mois, à la société suisse Addax Energy, filiale du groupe Oryx Energies.
Malgré le satisfecit affiché avec le nouvel accord qui consacrerait une réduction des prix d’intrants, des réserves seraient soulevées par d’autres soumissionnaires pour ce marché Somir devenu, avec le temps, la chasse gardée de Addax en Mauritanie.
Le bénéfice du nouveau contrat consisterait en une économie estimée à près de 6 milliards d’ouguiyas au profit du Trésor public, à partir de décembre 2025, indique un responsable de la Somir cité par nos confrères de Alakhbar en arabe.
D’autres mesures «avantageuses » comme une baisse de 14,09 dollars par mètre cube sur le prix du gasoil et de l’essence, ainsi que l’introduction d’une clause de formation visant à renforcer les compétences techniques du personnel national sont également citées pour justifier le renouvellement au profit de la dite entreprise.
La société Addax Energy prendra désormais à sa charge -aux termes du nouveau contrat- les coûts liés à la réception des produits, aux inspections techniques et à l’évaluation indépendante — des dépenses auparavant supportées par le Trésor, évaluées à environ 10 millions de dollars. Celles-ci incluent l’achat de 10 000 tonnes de carburant et le recours à un cabinet spécialisé pour le contrôle qualité des nouvelles installations.
De même le contrat prévoit également un paiement de 16,3 dollars par mètre cube destiné à l’entretien et à l’aménagement du quai pétrolier, dont le montant sera versé au Trésor public.
A noter que l’ensemble des membres du Comité national des hydrocarbures ainsi que les représentants des sociétés nationales opérant dans le secteur auraient -selon le responsable cité- approuvé et signé le procès-verbal de la commission.
Le précédent contrat avec Addax couvrait une période de deux ans, tandis que la construction des réservoirs de stockage s’étendait sur trois ans, précise-t-on.