17-10-2025 07:00 - Faits divers...Faits divers...Faits divers...

Le Calame -- Meurtre à Toujounine
La zone Est de Nouakchott est une des zones ou l'insécurité est de mise. La criminalité y est aussi galopante... Un pauvre père de famille, Mohamed Salem ould Boubou, était venu, il y a une semaine, d’Elb Adress près de Boutilimit, pour soigner son fils malade.
Il ne savait pas que le Destin l'appelait. Les autres membres de sa famille l'avaient rejoint parce que le gamin, victime d'une grave maladie chronique, nécessitait leur présence. Et de louer, en conséquence, une cabane dans la Gazra du PK 10 de Toujounine.
Dans la nuit du vendredi au samedi 11 Octobre, vers 3 h du matin, des malfaiteurs s'introduisent dans leur demeure pour voler et essayer de violer les filles de la famille. Soixantenaire, le vieil homme leur résiste cependant vaillamment et réussit à maîtriser l'un des malfaiteurs, tandis que ses complices prennent la fuite. Se voyant coincé, le truand tire un couteau et le plante dans le thorax d'Ould Boubou qui s'effondre, touché au cœur.
Le criminel prend alors ses jambes à son cou et disparaît Après les formalités de routine, le cadavre a été enterré et la police a ouvert une enquête. Aux dernières nouvelles, aucun suspect n'a été encore épinglé.
Le brave épicier
Il y a quelques jours au quartier Dar el Barka qui fait partie de la dangereuse zone de Dar Naïm, voilà un jeune épicier seul avec un vendeur, vers minuit. Le quartier est pratiquement endormi et aucun badaud ne passe.
Mais voici le vendeur qui était à la porte rentrant précipitamment pour informer son patron que trois gaillards au visage cagoulé s’amènent ! « Réfugie-toi avec moi derrière le comptoir ! », lui ordonne son boss qui s'empare d'une longue machette qu'il détenait depuis peu. Les malfaiteurs s'engouffrent par l'une des portes, menaçant avec leurs poignards.
Tendant son arme, le boutiquier prend une caisse remplie de boîtes de conserve et les projette, une-à -une vers les intrus. L’une d’elles effleure légèrement l'un d'eux et les boîtes s'éparpillent sur le sol.
L'un des voyous réagit, en lançant une caisse que les deux hommes évitent en s’abritant sous le comptoir. Nouvelle réaction de l'épicier qui blesse, cette fois, celui qui semble le chef de la bande. Voyant leur meneur meurtri, les malfaiteurs abandonnent la partie. Machette au poing, le courageux épicier les suit du regard jusqu’à ce qu'ils disparaissent dans la nuit.
La disparue de Tarhil retrouvée
M.A est une jeune fille de dix-huit ans qui vit au quartier Tarhil avec sa maman divorcée. Celle-ci passe la journée au marché poteau 11 où elle gère un étalage de légumes. D'habitude, elle envoie sa fille, le matin, lui chercher de la menthe aux jardins maraîchers de Dar Naïm.
Une fois la jeune fille revenue, sa mère lui ordonne de revenir l’attendre à la maison. M.A. passe parfois la journée à Kandahar chez son père qui n’apprécie guère de la voir passer son temps à tripoter son i-pad et a demandé, en conséquence, à son ex-femme de le lui confisquer.
La semaine dernière, la maman revenant le soir au logis n’y retrouve pas sa fille. Une voisine l'informe de ce que celle-ci est passée, demandant à passer un coup de fil. On lui a prêté un téléphone, elle a discuté brièvement avec son interlocuteur, avant d’en effacer le numéro, rendre le téléphone et filer. La maman informe le papa et les recherches s'intensifient.
Deux jours plus tard, M.A. a été retrouvée complètement droguée. Évacuée d'urgence à l'hôpital Cheikh Zayed, elle été transférée à l'hôpital Mère et Enfants où elle a passé quelques jours à divaguer en dialecte égyptien. Fouillant l’i-pad de la jeune fille, la police a pu téléphoner à divers de ses contacts et convoquer, tout particulièrement, l’un d’entre eux parlant égyptien, qui n’a cependant toujours pas répondu, à ce jour, à cette assignation.
Mosy