16-10-2025 15:13 - Élevage : Nouvelle stratégie pour une relance du secteur

La Dépêche -- Le Ministre de l’Élevage a présenté ce jeudi en Conseil des ministres une communication détaillée sur la situation actuelle du secteur de l’élevage, ses principaux défis et les grandes orientations pour sa relance.
La communication met en lumière les déséquilibres structurels qui freinent le plein développement de ce secteur clé de l’économie nationale, pourtant vital pour les conditions de vie de nombreuses communautés rurales.
Face à ces constats, le ministre a proposé une vision stratégique renouvelée, visant à moderniser progressivement le secteur et à en faire un levier de croissance durable et de résilience pour les populations.
Cette vision s’articule autour de plusieurs axes majeurs :
Une approche duale, reconnaissant la complémentarité entre l’élevage traditionnel extensif – souvent basé sur la transhumance – et le développement de formes d’élevage semi-intensif ou intensif.
L’élaboration et la mise en œuvre d’une politique globale claire, assortie d’objectifs SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporels).
Le recrutement et la formation de ressources humaines qualifiées pour accompagner cette transformation.
La réhabilitation et le développement des infrastructures de base du secteur.
Le lancement d’un programme de développement du bassin laitier autour de l’usine de Néma, en partenariat avec la Société Mauritanienne des Produits Laitiers, afin d’apporter un appui direct aux producteurs locaux.
Enfin, la mise en place d’un mécanisme intégré de soutien à la maintenance de cette usine afin d’assurer la pérennité et l’efficacité de ses activités.
Selon le ministre, cette stratégie permettra non seulement d’améliorer la productivité du secteur, mais aussi de renforcer sa contribution à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté.
L’élevage reste pour la Mauritanie est un secteur vital qui contribue de manière significative à l’économie nationale. “Le cheptel est estimé à environ 1,3 million de camélidés, 1,4 million de bovins, et près de 12 millions de petits ruminants. La production annuelle comprend 67 000 tonnes de viande et 360 000 tonnes de lait” tient-on de bonne source.