25-11-2025 07:45 - Le parti Insaf dénonce des « accusations infondées » et défend le bilan du président Ghazouani
SHEMS MAARIF - Le parti Insaf a publié ce lundi 24 novembre 2025 un communiqué dans lequel il condamne ce qu’il qualifie de « déclarations irresponsables » émanant d’un acteur politique de l’opposition.
Selon le parti, ces propos comportent « des accusations sans fondement juridique ni factuel » et visent à « tromper l’opinion publique » sur les efforts engagés par les autorités en matière de réforme et de lutte contre la corruption.
Insaf affirme que le président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a instauré « un précédent institutionnel majeur » en soutenant la création d’une commission d’enquête parlementaire indépendante.
Les conclusions de cette dernière ont été transmises à la justice, ouvrant la voie à « un procès public inédit » présenté comme respectant « toutes les garanties d’un procès équitable ».
Le parti estime que « celui qui permet la mise en jugement d’un ancien président n’a aucune raison de craindre la loi ».
Le communiqué rappelle que la gouvernance défendue par le chef de l’État repose sur le principe que « l’État est au-dessus des individus et la loi s’applique à tous ». Insaf met en avant les mesures visant à renforcer l’indépendance de la justice et des organes de contrôle, considérant qu’elles ont permis l’émergence d’une lutte « réaliste, progressive et non sélective » contre la corruption.
S’agissant du rapport controversé de la Cour des comptes, le parti explique que sa publication a été faite « sur instruction directe du président, dans un souci de transparence ». Il dénonce « une utilisation déformée » du document, notamment la circulation de chiffres « non validés par les organes de contrôle », comme l’affirmation de « 400 milliards disparus ». Insaf souligne que ce rapport n’aurait pas été rendu public sans la décision présidentielle.
Le parti insiste également sur le fait que la lutte contre la corruption constitue « un choix stratégique constant » depuis le début du mandat actuel, affirmant que les institutions poursuivront ce processus « sans favoritisme ni exception ». Les « tentatives de perturbation », précise-t-il, n’entameront pas la volonté des autorités de faire respecter la loi.
Sur le plan politique, Insaf réaffirme son attachement au pluralisme et à la liberté d’expression, tout en appelant à un « discours responsable, fondé sur les faits et respectueux des institutions de l’État ». Le parti met toutefois en garde contre « la politisation du contrôle institutionnel et du travail judiciaire ».
Le communiqué s’achève en réaffirmant que « la voie de la réforme, de la transparence et de la lutte contre la corruption demeure un choix national irréversible », invitant les citoyens à « s’appuyer sur des informations fiables et à se tenir à l’écart des accusations non étayées.
