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Adrar Info - Devant l’aile nord du bâtiment Lelong, qui autrefois était le théâtre des dissections, Maël Aïnine Cherif, artiste et résident dans un des centres d’hébergement, tire sur sa cigarette électronique et serre des mains. Ce soir, on inaugure l’espace d’exposition Les Arts voisins avec les œuvres des artistes installés sur le site, dont il est le coordinateur. Un passeport ensablé dans un bocal rempli d’eau ouvre les festivités.
Le Quotidien de Nouakchott - Mohamed Ould Sidi a 30 ans. Il habite la périphérie de Nouakchott. Il est sourd-muet. Pour s’exprimer, Mohamed a choisi l’art plastique. Ses tableaux (une vingtaine) sont exposés à la Maison des artistes de Nouakchott. Au cours du vernissage de cette exposition, 15 des vingt tableaux exposés ont été achetés, essentiellement par des expatriés. L’exposition s’étale du 11 au 15 mars.
RFI - Le sculpteur Ousmane Sow, surnommé « l’Auguste Rodin du Sénégal », est mort ce jeudi 1er décembre, à Dakar, à l’âge de 81 ans. L’artiste dont la notoriété est devenue immense avait connu la consécration en 2013 lorsqu’il a été élu à l’unanimité à l’Académie des Beaux-Arts à Paris. Son rêve était d’ouvrir un musée au Sénégal rassemblant ses œuvres. « Il y a dans mes sculptures une exagération. C’est voulu. C’est la recherche de la puissance et de la traduction de la vie. Ce qui m’intéresse c’est la vie. Que les gens ressentent cette sorte de flux qui passe entre les sculptures et eux. » En lisant cette citation d’Ousmane Sow, on ne peut s’empêcher de penser qu’il y avait chez lui une lointaine parenté avec Pygmalion, le sculpteur de la mythologie grecque. Celui qui tomba amoureux de son œuvre, Galatée, au point qu’Aphrodite, émue, choisit de lui donner vie.
Les Mauritanies - Amy Sow et Kemboury Bessane. Une peule et une sérère en quête d’inspiration.Deux artistes peintres séparés par les flux et les reflux d’un même fleuve. L’une est mauritanienne, née artiste dans une famille où l’art est érigé en style de vie au milieu de couleurs qui l’ont inspiré. L’autre, sénégalaise, a rencontré le feu sacré en classe de seconde. «Je faisais tous les desseins et illustrations de nos cours d’histoire et géo et de Sciences Nat». Le voisinage d’un artiste l’aidera à embarrasser une carrière pas facile à concevoir dans une Afrique où l’on pousse sa progéniture à embarrasser une «carrière rentable».
Afrik.com - Situé à 50 km de Dakar, Toubab Dialaw est devenu un havre de paix pour un week-end reposant ou une seconde résidence pour des vacances bien méritées. Cette petite bourgade est le point de départ de la petite côte du Sénégal. Principalement habité par les lébous qui sont réputés accueillants et joyeux, le village est perché sur des falaises ce qui rajoute à son charme. La mer est toute proche, vous entendrez certainement les vagues frapper les énormes rochers qui parsèment les plages. Grâce à un boum immobilier, le village est devenu très touristique ; des hotels et résidences s’installent et donnent un nouveau dynamisme aux activités économiques. Visite guidée du petit village avec Jumia Travel Le centre culturel "Sobo Bade" est l’une des très belles attractions de Toubab Dialao. Etonnant au niveau architectural et très riche au niveau culturel, le centre abrite souvent des expositions itinérantes, des spectacles nocturnes ou encore de petites foires artisanales.
Libération - Lauréat du prix HSBC de la photo, le Danois Christian Vium est exposé à Paris. Repéré par le Foam Talents d’Amsterdam et le prix Lensculture 2015, Christian Vium est cette année le 21e lauréat du prix HSBC pour la photographie, avec Marta Zgierska. Boursier en anthropologie visuelle, le jeune Danois est docteur en anthropologie sociale et alimente par ses photos son sujet de prédilection, «La caméra, critique culturelle». Il utilise la photographie, à l’aide d’un appareil moyen format, comme un outil parmi d’autres pour documenter ses recherches. Christian Vium est un photographe ethnographe ou un ethnographe photographe. Version XXIe siècle. Pour son précédent travail, The Wake, il a interrogé les stéréotypes des archives photographiques des anthropologues Francis James Gillen et Walter Baldwin Spencer, qui travaillaient en Australie au début du XXe siècle. En demandant à des Aborigènes de rejouer certaines scènes captées par ses prédécesseurs, il a constitué un corpus d’images «bâtardes», qui prouvent que tous les regards ont changé.
Le Calame - Les artistes mauritaniens ont du mal à représenter dignement le pays à l’étranger, faute de soutien matériel des départements en charge de la culture. Ils éprouvent les pires difficultés à se faire connaître et vendre la destination Mauritanie. Pourtant, ils œuvrent bien plus efficacement, en termes de diplomatie parallèle, que nos officines officielles. Mais, en dépit du travail abattu, ils ne reçoivent aucune assistance officielle. Résident en France, l’artiste Melaïnine Ould Néma Chérif n’échappe pas à cette « galère ». Il lui a fallu bénéficier d’un appui personnel de l’ambassadeur de Mauritanie à l’UNESCO, Ahmed Ould Bah, pour représenter le pays, lors d’une exposition en la prestigieuse institution onusienne, dans le cadre de la Semaine Africa qui s’est déroulée du 23 au 27 Mai dernier, à Paris.
Thiaski Blog - A la galerie Atiss , l’installation d’Oumar Ball remplit les hauteurs. Des oiseaux du Banc d’Arguin tissés en fil de fer. Pluvier doré, avocette élégante, flamant, pélican, héron, entre autres espèces en vol plané ou posé sur la plage. Le reflet des ombres sur les murs illuminés dessine les contours d’un réel différé : Le bruit des vagues sur les récifs, les chants des oiseaux, le ballet des mulets sur les filets des imraguens. L’œuvre du jeune prodige est un calme assourdissant. Un travail méticuleux. L’artiste laisse libre cours à sa soif de liberté. Il invite à ouvrir les horizons, à libérer les énergies. L’artiste replonge dans sa tendre enfance, période propice aux jeux où il affectionnait le maniement du fil de fer. «Je ramassais des morceaux de fer, du fil, de l’argile et je faisais des jouets » confesse – t- il.
Thiaski Blog - Nous avons rencontré quelques artistes maghrébines sélectionnées dans l’exposition IN de la 12ème édition de la Biennale de l’art contemporain africain de Dakar. Leurs œuvres rendent compte des réalités et des ambiances dans l’espace maghrébin de leurs pays d’origine. La condition de la femme, les régimes politiques, les croyances populaires, les interdits, Les mauvaises habitudes… Elles traitent aussi de la question de l’identité et de la problématique de l’intégration des émigrés. Ces grandes dames ont presque toutes en commun d’être tiraillées entre l’occident et leurs pays d’origine. L’algérienne Dalila Dalleas Bouzar vit en France. Elle ressent les pressions de l’exil jusque dans sa palette d’artiste. « Je me révolte contre une volonté qui sévit en occident d’imposer aux créateurs africains des formats de créations artistiques » avait – elle protesté dans un entretien qu’elle nous avait accordé lors de l’édition de la Biennale de 2010.
Musée Bagodine - Le Dimanche 22 Mai, le Musée Bagodine des Arts et Traditions a organisé une exposition photos sur le thème "Paysage Scolaire et Culturel" dans le sillage de la Journée Internationale des Musées. Le Délégué Régional de la Culture et des Arts dira dans son mot d'ouverture, son enthousiasme et ses félicitations au travail professionnel et dynamique du Musée Bagodine, sous la houlette de son directeur NGam Seydou, qui en dépit de ses modestes moyens continue d’œuvrer pour la promotion et la conservation de notre patrimoine culturel. Pour sa part, il ne ménagera aucun effort, pour soutenir ce genre d'initiatives, et il en sera le relais auprès de sa hiérarchie, au niveau du Ministère de la Culture et de l'Artisanat.
Thiaski Blog - La 12 ème édition de la Biennale de l’Art Contemporain Africain se poursuit à Dakar. Les expositions sont sur place jusqu’au 2 juin prochain. Il est encore possible d’aller voir les œuvres partout dans la ville mais également dans les régions. L’édition de cette année a connu un éclatant succès pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle a permis au Sénégal d’être une destination prisée des artistes, des critiques, des collectionneurs et marchands d’arts, ou de simples touristes férus de culture. Un nombre important de médias de grande renommée internationale ont fait aussi le voyage de Dakar. Dak'art 20016 a été aussi l’occasion d’impliquer le secteur privé dans la dynamique de la création artistique. Le Président du comité d’orientation de la Biennale n’est autre que le patron des patrons sénégalais. Une conjugaison d’efforts qui fera de la culture un secteur économiquement rentable.
BBC - La biennale de l’art contemporain africain de Dakar, la plus grande rencontre du genre sur le continent, est l’occasion de voir et de découvrir des œuvres exceptionnelles. La sélection officielle comprend plus de 65 artistes d’Afrique et de la diaspora. L’un des atouts de la biennale repose sur le OFF, il s’agit d’environ 300 expositions, installations, animations à travers la capitale sénégalaise.
Culturim - Le talent et le génie de l’artiste peintre Khadijetou Mint Ismail ont permis à ses œuvres de se frayer un chemin de célébrité en mars dernier en recevant une invitation pour représenter la Mauritanie à la 4ème rencontre artistique "Âmes d'Afrique" organisée par l'Association Artistes Maghrébines « AAM » à Carthage en Tunisie à l’Espace Sophonisbe de Carthage. « Une rencontre culturellement et émotionnellement riche, qui a regroupé beaucoup d’Artistes venant des quatre coins du globe dont le talent n'a d'égal que leur sympathie », a déclaré Khadijetou mint Ismail. Le projet de cette exposition vise à offrir la possibilité aux artistes des pays du Grand Maghreb ainsi qu’aux autres artistes étrangers venant de la France, de la Cote d’Ivoire, du Koweït, du Japon, de la Russie et de Taïwan de voir leurs travaux exposés et mis en valeur dans l’espace Sophonisbe de Carthage (du 18 au 31 Mars 2016).
APS - Un collectif d’artistes mauritaniens prend part pour la première fois à la 12ème Biennale de l’art africain contemporain, avec des œuvres d’art qui explorent la société mauritanienne dans toute sa diversité, a constaté l’APS. Prévue jusqu’au 2 juin prochain, cette exposition comptant pour la partie Off du Dak’art 2016 se tient au Centre culturel mauritanien, sis à l’ambassade de la Mauritanie à Dakar. Cinq artistes venus de ce pays voisin du Sénégal dévoilent ainsi leur tableau d’art, qui survolent la culture traditionnelle mauritanienne mais également des faits de société, comme Khadijatou Mint Ismail, peintre autodidacte, qui a travaillé sur l’art décoratif.
Culturim - Cette année, les lauréats du concours de photographies organisé par la Délégation de l’Union Européenne en Mauritanie, dans le cadre de la Semaine de l’Europe, sont Khally Diallo, Ba Mohamed Kamil et Madany Sy. Le concours portait sur le thème de la mer, un thème qui s’inscrit dans le sillage de la préservation et de la valorisation des ressources halieutiques. Ils ont reçu leurs prix ce jeudi 12 Mai des mains de l’ambassadeur et Chef de la Délégation de l’Union Européenne en Mauritanie, José Antonio Sabadell. "Il y’a eu une soixantaine de personnes qui ont participé. Il y’a eu environ 4.000 visiteurs qui sont entrés sur notre Page Facebook pour voir les photos, pour voter. Il y’a eu de très belles photos", a déclaré M. Sabadell, en prélude de la remise des prix aux trois lauréats.
Thiaski - La 12ème édition de la Biennale de l’art contemporain africain Dakart’Art 2016 s’est ouverte mardi 03 Mai à Dakar. C’est le Président Macky Sall qui a présidé la cérémonie d’ouverture sous le thème de « la cité dans le jour bleu ». Quatre prix ont été décernés côté palmarès. La grand prix Léopold Sédar Senghor d’une valeur de 10 millions de francs Cfa ( 30 millions d’ouguiyas) a été décerné à l’égyptien Youssouf Limoud. Il a présenté une installation intitulée « Maqam » (mausolée d’un saint ). L’artiste emploie des ustensiles de cuisine, des morceaux de bois et du sable pour recréer une ville sans vie. Tout dans cette cité ressemble à des pierres tombales. Le prix du ministère de la Culture et de la communication doté d’une enveloppe de 5millions de francs cfa ( 15 millions d’ouguiyas ) a été attribué à la nigériane Modupeola Fadugba. L’artiste a traité d’un sujet de société par le biais de son installation notamment celui de l’éducation des filles dans son pays.
Atlasinfo - Le dessinateur Khaled Ould Moulaye Idriss continue d’innover et de séduire avec ses excellentes caricatures, qui résument à l’aide de quelques touches, figures et gestes, toute la vie d’une Nation, tous ses bonheurs et tous ses malheurs. S’inspirant de la ruée vers l’or, de ses euphories et de ses déceptions, de ses espoirs et de ses illusions, Il vient de sortir un nouveau numéro qui ne manque pas de beauté et de charme, une caricature réaliste, merveilleuse, expressive et instructive. Un homme, issu d’un milieu pauvre, alourdi d’ustensiles et présentement en perspective de se joindre à la ruée vers l’or aux côtés de nantis et de motorisés, fait le dernier salut à sa femme à sa sortie de la maison vers l’incertain. «Si tu ne trouves pas l'or, ne revient pas. Nous avons vendu tous nos biens » lui dit t-elle en guise d'au revoir.
Mauriweb - Le caricaturiste, Khlaed Moulaye Driss, a révélé, dans un entretien avec nos confrères de « Tawatur », avoir reçu des menaces d’attenter à son intégrité physique et à celle de ses proches, constate-t-on mercredi à Nouakchott. Ces menaces font suite à son exposition de toiles critiques de la gestion des affaires publique finalement censurée par le ministère de la Culture. Le caricaturiste estime toutefois qu’il ne pense pas que le régime soit derrière ces menaces, mais que ce serait le fait de zélés, « plus royalistes que le roi » qui ont proféré ces menaces de lui « trancher les doigts » et d’attenter physiquement à sa personne.
L'Authentique - A l’exposition qu’il a organisée au Musée National, l’artiste caricaturiste Khaled Moulaye Idriss, président de l’Association des artistes plasticiens mauritaniens, s’est entendu dire que certains de ses tableaux ne pouvaient être exposés. Il s’agit surtout d’œuvres critiques, certaines s’attaquant sans ménagement à la gestion politique et sociale du pays, à l’image de celle montrant le président Aziz déclarer à la télévision « que le pays va bien » et où un vieillard assis quelque part dans le désert lui répond « pas moi je ne vais pas bien ». Il s’agit en fait de la première bourde pour excès de zèle commise par le nouveau ministre de la Culture et de l’Artisanat qui inaugure ainsi gauchement ses premiers pas dans le monde des arts et de la culture.
Sahara Medias - Le syndicat des journalistes mauritaniens a accusé ce mercredi le ministère de la culture et de l’artisanat d’avoir voulu saboter une exposition de dessins de caricatures, organisé par le dessinateur Khaled Moulaye Driss, en collaboration avec le syndicat. Dans un communiqué publié aujourd’hui, le syndicat déplore, après l’autorisation préalable, la confiscation par le ministère dune partie des dessins qui expriment le point de vue de l’artiste. Le syndicat s’est indigné de ces comportements qui ont porté préjudice à l’image du pays parmi les étrangers, alors que cette exposition reflétait une vitrine critique qui ne sort nullement du cadre de la liberté de la presse garantie par la loi dans le pays, ajoute le communiqué.