13-07-2025 21:00 - La question migratoire évoquée lors dune réunion entre le ministère des affaires étrangères et l’ambassade américaine à Nouakchott

Sahara Médias -
Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur a tenu samedi une réunion de concertation avec l’ambassade des Etats-Unis en Mauritanie pour discuter de la question de la migration et de ses répercussions.
La réunion a été présidée par le secrétaire général du ministère, Daman Hamer, et le directeur du département des Amériques, en présence du conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis et du conseiller chargé des affaires consulaires.
La réunion s’inscrit dans le cadre de consultations bilatérales visant à aborder les dimensions du phénomène migratoire, a indiqué le ministère, précisant que la réunion s’étendra ultérieurement à des représentants des ministères de la Justice, de l’Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi qu’à des représentants de l’ambassade des États-Unis, dans le but de préparer un document de travail sur le sujet, qui sera adopté par le ministère.
Ces discussions interviennent à un moment où la vague de migration irrégulière de la Mauritanie vers les États-Unis s’est intensifiée, les autorités américaines estimant à environ 14 000 le nombre de migrants mauritaniens qui sont entrés sur le territoire américain par la frontière mexicaine.
Les autorités américaines ont déclaré que ce que l’on appelle le « parcours du combattant » à travers la frontière sud représente un grand danger pour les migrants, notant que de nombreux Mauritaniens ont été volés, agressés sexuellement et kidnappés en cours de route par des gangs opérant sur le territoire mexicain.
Le gouvernement américain a annoncé un plan d’expulsion des migrants irréguliers vers leurs pays d’origine et a déjà expulsé un certain nombre de Mauritaniens.
Son ambassade à Nouakchott a également annoncé que Washington était prête à couvrir les coûts du rapatriement volontaire et à fournir une aide financière pouvant aller jusqu’à 1 000 dollars par personne rapatriée.